Interview : Voyage astral avec Quantum Quantum
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Temps de lecture : 3 min
Tout va très vite pour les 4 Lillois de Quantum Quantum. Ils ont frappé très fort avec la sortie de Mirage, premier EP teinté d’onirisme où se mélangent guitares et synthés psychés. La cohérence de ces quelques titres nous a donné l’eau à la bouche ! On avait envie de vous faire découvrir ce groupe, à la croisée des chemins, de la douceur de Tama Impala et la rêverie poétique de Moodoïd.
Comment est né le groupe ?
Clément : Oui on peut dire que ça a germé période Covid. Avec Guillermo, on faisait de la musique ensemble déjà et on avait d’autres projets qui prenaient fin.
Guillermo : C’était un peu une période de liberté, il n’y avait pas de délai. On a composé sans limite. Après une vingtaine de morceaux on s’est lancé et on a rassemblé d’autres musiciens autour du projet. On peut dire que c’est le véritable démarrage du groupe. Ça et notre 1er live session à l’aéronef (Lille). On vient de groupes très différents, mais on a tout de suite capté qu’on avait cet univers en commun.
Ça vient d’où ce nom ?
Clément : Tout simplement d’une liste qui très progressivement s’est centrée sur des mots qui nous plaisaient esthétiquement déjà. On aimait comment ça sonnait. Quantum s’est la plus petite particule qui existe sur terre. Et on s’est rendu compte que ça collait bien avec le style et à nos thématiques, du rêve, de l’infiniment grand et petit. Le hasard a bien fait les choses !
A l’écoute de l’EP, on sent de grandes influences de Crumb, Tame Impala mais aussi Moodoïd et Air sur les vocals. C’est quoi votre influence ?
Clément : La référence commune de départ, c’était une teinte Tame Impala. Après on a aussi voulu travailler des textes en français et une pointe un peu plus jazzy comme Crumb peu le faire. Dans les sonorités, on est aussi fans de Air et de Jacco Gardner.
Amin : Des gens nous ont aussi parlé de Petit Fantôme !
Guillermo : En tout cas c’était pas voulu. C’étaient pas des références réelles mais ça colle avec ce qu’on fait. On ne cherche pas à faire comme quelqu’un en particulier. D’ailleurs Clément me parlait de Air, et avec ma culture espagnole je connaissait pas du tout !
Tout va vite pour vous non ?
Amin : On reste un jeune groupe même si on avance vite. On a la chance d’être accompagnés par plusieurs salles dans notre région, comme la Manufacture de St Quentin, la Cave aux poètes de Roubaix, ou encore le Grand Mix à Tourcoing. En peu de temps on a réussi à attiser l’intérêt de ces salles qui nous aident beaucoup. C’est aussi pour ça qu’on avance vite aussi, on est bien entourés !
Clément : Avec nos groupes précédents, on avait déjà accès aux salles. On avait déjà un petit réseau qui nous a permis d’aller plus vite. Donc on savait qui contacter.
Qui compose la musique et les paroles ?
Amin : La base c’est vraiment Guillermo et Clément. Ils ont amené cette texture. Clément, lui a développé des paroles très personnelles autour du rêve et leur perception. Après cet EP on va certainement plus composer à 4, avec peut-être de nouveaux processus.
Clément : Le domaine du rêve m’a toujours fasciné. Les paroles n’ont pas forcément de lien cohérent. C’est comme dans notre sommeil, on croise des gens dans des situations improbables et étranges. Les sons se mélangent avec des formes. Le but était de retranscrire ces états.
J’ai aussi voulu créer des personnages, pour que chacun puisse s’identifier. Stupeflip, un artiste que j’aime beaucoup, utilise beaucoup cette construction narrative d’ailleurs.
Des concerts et un album, soyons fou !
Guillermo : Notre dernier concert au Supersonic à Paris (le 26/11) était rempli ! J’imagine qu’il y avait aussi beaucoup d’habitués de la salle, mais c’était impressionnant de voir autant de monde. Il y avait même la queue pour rentrer !
Amin : Pour un album pas tout de suite, mais on va pas se reposer sur nos lauriers ! et pour l’heure, notre venue en décembre aux Bars en Trans (samedi 10 décembre) est un point important pour nous. Le 16 décembre à Paris à L’Olympic café aussi.
Les derniers titres qui vous ont touchés récemment ou vos intemporels :
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Ecrit par :
Roxane Puthontheredlight / J’aime chiner les pépites dans les 1ères parties et les petits festivals underground. Toujours au taquet sur le dancefloor, on me trouve la plupart du temps devant la scène.
Chroniqueuse de charme pour les Sunday Morning et les lives reports.