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Awir Leon, soleil de nos nuits !

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Temps de lecture : 2 min

L’été est là ! Et on vous souhaite qu’il soit feu, folie, féerie. Il y a comme un air de vacances. Fini bac, examen, prise de tête patronale ! Nous on pense qu’à se détendre : « Pétanque/ apero à 18h ? Ok je ramène le pastis et toi ? Moi, chips -sauciflards , fada ! » Mais comme on aime ces conversations simples et authentiques !

Pour accompagner le coucher de soleil, on a choisi un artiste posé et bien coolax ! Aujourd’hui, on vous parle d’Awir Leon.

AWIR, impressionne par ses multi-casquettes

Awir Leon, c’est un danseur professionnel émérite mais aussi un chanteur, instrumentiste. Il cumule plein de casquettes. Il est impressionnant par la maîtrise de toutes ces compétences. On adore !

awir leon – photo Alter k

Awir qui signifie « ciel » en gallois et Leon étant son second prénom. Derrière ce nom à la consonance Galloise, se cache un français basé désormais à Amsterdam. Il a publié un premier EP intitulé “Poetry” en 2009 sous le pseudonyme Deefly avec l’artiste J.KID, ce qui les conduit à créer le collectif JayFly composé d’une quinzaine de membres : chanteurs, musiciens, compositeurs et artistes visuels.

De la danse à l’electro

Il développe son projet solo aux sonorités plus électronica et publie plusieurs EP mais aussi des bandes son pour des pièces de danse contemporaine : “Eating Spirirt” de Pansun Kim, “Man Recd’Amala Dianor et ce n’est qu’à partir de 2014 qu’il incorpore sa voix à sa musique. Son univers musical est multiple. Lorsqu’il découvre l’electro avec Flying Lotus puis des artistes tels que Mount Kimbie, ClarkRadiohead ou Frank Ocean, il s’en inspire pour produire ses propres sonorités, élégantes et profondes aux accents post-dubstep, soul, mais aussi pop et electronica.

Tel un chorégraphe qui imprime aux danseurs leur mouvement, AWIR a prouvé qu’il pouvait donner habilement la rythmique à ses machines. Sur son premier album « Giants«   sorti en 2016 chez Nowadays Records, on trouve des morceaux comme “Sitting So High” ou “Maybe We Land”. Dès la première écoute, on ne peut pas s’empêcher de penser à « James Blake » tant par sa voix mais aussi par l’ambiance sonore. Les mauvaises langues diront : « plagiat » ou « trop pareil ». Mais ce serait tellement réducteur et surtout méconnaître la puissance de l’univers qu’il nous propose.

Une musique puissante et envoutante

Awir Leon, c’est bien plus qu’une voix, c’est une atmosphère profonde, puissante et créative. En avril 2019, il revient avec 2 morceaux extraits de son nouvel album « Man zoo » sortie prévue en Septembre 2019, en forme d’odyssée électro-acoustique et organique. Le compagnon de tournée de Woodkid, explore le spectre de ses émotions et de ses questionnements.

Le clip du Morceau » Rain » est juste magique. Les images sont travaillées avec une esthétique soignée et délicate. Et musicalement, on prend une claque ! Morceau qui monte en puissance. La percu corporelle apporte une dimension chorégraphique incroyable.

Awir Leon, c’est une pépite à suivre ! Il nous a agréablement surpris et on pense, continuera à nous surprendre tant sa palette artistique est grande et semble infinie !

Photo de couverture : Aina

Écrit par :

Aina dit l’aigleguerrier/ Rédacteur en chef- Chroniqueur : Ma vie est un Meltingpot de rencontres, d’univers différents. J’aime refaire le monde au comptoir des possibles, discuter philosophie jusqu’au crépuscule.

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