Life in Mars
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Sondeurs, sondeuses, je l’admets, comme les giboulées de Mars, je suis en retard. Le dernier lundi du mois de mars est déjà bien derrière nous. Le 1er avril et les jours de pluie lui sont passé dessus. Et me voilà enfin, le sac plein de sons à faire résonner au creux de vos oreilles. Sans plus attendre, je vous démêle le fil de ma playlist.
L’entrée en matière est définitivement rock. Sexy ascendant psychédélique. C’est ainsi que je décrirais le retour de The Mystery Lights, découverts en 2016 au Tinals. Trois ans déjà que je me prenais une claque suave en découvrant Follow me home. Ils ont conservé ce truc sale et lumineux à la fois, qui te donne envie de claquer des hanches bien plus longtemps que les 1min53 de Someone else is in control. Vivement l’album, bordel.
On poursuit dans la catégorie come-back avec The Black Keys. Honnêtement, je ne pensais pas les remettre dans une de mes playlists un jour, vu la mollesse radiophonique de l’album Turn Blue. Cinq ans n’étaient pas de trop pour qu’ils nous reviennent en forme. Alors, certes, on est encore loin de The Big Come Up. Mais Lo/Hi donne bon espoir. On continue de claquer des hanches. Y a ce truc à la fois évident et mystérieux qui fait que tu te tombes d’amour pour un groupe comme les Black Keys. Peut-être dix fois de suite.
Si les Black Keys de 2019 sont trop propres pour toi, j’ai deux découvertes tardives à te partager. Il y a The Guru Guru, des belges survitaminés avec ce qu’il faut de tendance dépressive pour que leur rock te colle à la peau et aux neurones. Swimming Pools se hurle en bagnole de bon matin quand tu t’es levé(e) du mauvais pied. A enchaîner avec FFS de Deaf Wish, une formation australienne qui délivre la parfaite dose de noise.
Après avoir sorti 4 albums en 2017, King Gizzard & The Lizard Wizard commençaient à nous manquer. Il a juste fallu qu’ils sortent Boogieman Sam pour que je me reperde dans leur discographie pendant deux jours. Le genre de groupe qui peut changer le cours de ta journée en deux accords.
Et le retour de Snarky Puppy, on en parle ? Personne ne mélange jazz, rock et funk comme eux. Pas avec autant de groove, comme si c’était facile. Mais en vrai on sait tous que les 8 minutes 32 de Chonks ne sont pas à la portée de tous.
Passons à l’instant beauté de cette playlist. Oui, j’ai encore casé Maverick Sabre. Tout son album When I Wake Up fout le frisson et les larmes en même temps que tu souris. C’est du travail d’orfèvre. Particulièrement Glory, avec son côté prière pop à la Noah and the Whale.
Pour s’en remettre, il faut bien un petit Quantic. Atlantic Oscillations remet les idées et les sentiments en place. Presque six minutes de minimalisme dansant. On devrait tous s’accorder ça de temps à autre.
Surtout avant la bombe que je voulais te balancer. Rhino + ASM + Miscellaneous (Chill Bump) + Youthstar = Gaijins. Le truc résonne dans ta cage thoracique comme si quelque chose voulait en sortir. Ça ne s’explique pas. Ça s’écoute pour changer de mood et te transformer instantanément en guerrier de la vie.
Ou en guerrière, si tu enchaînes sur Boss de Little Simz, une rappeuse londonienne qui n’a rien de petit. Elle te claque des mots à l’oreille comme des promesses de toute puissance. La sienne et la tienne, si tu acceptes de la suivre.
Mais faut bien se calmer un peu après tout ça, sinon on frôle l’apoplexie. On ralentit avec la douce Noname et le tendre Phoelix, en featuring sur Song 31. Ça se fredonne comme un matin d’amour. Quand la vie te semble ne pas pouvoir être plus belle.
De quoi nous amener tout en douceur vers la fin de cette playlist. Avec une pur meuf. Jamila Woods est à la fois activiste, poète et chanteuse. Mon genre de nana. Qui te cale tranquille une référence au générique de Weeds entre deux démonstrations de sa poésie toujours intellectuelle mais jamais arrogante.
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