Webzine musical sans frontière

Béguin d’automne : Takeshi’s Cashew

Suivez-nous sur nos différents réseaux:


Temps de lecture : 3 min

L’été est terminé. Mais quel été de fou ! Ça a été une reprise en fanfare. On a repris le chemin, non pas de l’école mais des concerts, des festivals. Et dieu sait que cela fait du bien. On a revu tout plein de copains, copines. L’impression d’être sorti d’un tunnel, sorti de la nuit noire !

On a retrouvé ces sensations qui nous avaient tant manqué. Parler à son voisin de concert, renverser sa bière sur n’importe qui (ça on kiffe moins, mais ça fait partie du folklore), la transpi des pogos, les sourires du public. Et surtout ces instants de transes musicales que seul un musicien ou un groupe peuvent nous faire vivre.

Cette période nous a permis de nous recharger, en émotions, en souvenirs. Tout ce qui nous permet d’avancer, de continuer. C’est le moteur de notre inspiration. Il est vrai que tout n’est peut être pas comme avant encore #pass-sanitaire, mais nous continuons de croire que tout va revenir à la normale.

L’automne s’installe doucement dans nos cœurs, le soleil prend cette couleur nostalgie, mais le groupe Takeshi’s Cashew a choisi de défier les saisons avec sa musique, pour en faire un été sans fin et lumineux. C’est notre béguin d’automne !

Takeshi’s Cashew ne connaît pas de frontière

Takeshi’s cahew’s qui peut se traduire par « Noix de cajou de Takeshi » est un groupe de Cosmofunk aux sonorités anatoliennnes (oui, rien que ça) nouvellement formé qui explore la musique du monde dans toute sa diversité, en surfant sur des accents psychédéliques des années 70.

Quand certains groupes mettent une carrière entière à trouver leur son, leur identité, ce jeune groupe réussit dès son 1er album, le sans faute. En effet, ces 7 musiciens nous embarquent avec leurs rythmiques cumbia, funk, rock, disco, afrobeat dans leur univers sans frontière. Leurs morceaux sont d’une justesse et d’une puissance extraordinaires. Le groove semble inné pour eux.

Photo Google : www.kiyimuzik.com

Au cours de l’été 2020, les Takeshi’s Cashew ont enregistré leur premier album intitulé « Humans In A Pool » dans leur petit studio bricolé à Vienne. On retrouve des sonorités orientales, latino, folk tout en gardant une unité musicale tout au long des 7 morceaux. Ils ne se perdent pas en route, bien au contraire, ils créent un fil d’Ariane qui fait de ces 7 titres, un beau voyage sonore. Le sextuor dévoile pendant les 43mn de musique, une maitrise musicale et mélodique incroyable.

Cet album déborde d’une expressivité sauvage, qui épouse les cultures sans complexe et qui transcende les traditions et les genres. Cela peut sembler simple, facile, mais c’est rarement le cas. Cela témoigne à notre sens d’une grande maturité et d’une profonde créativité. Takeshi’s Cashew porte dans sa musique toute la chaleur de l’été et la diversité du monde. Une musique solaire et généreuse qui vous fera danser quoi que vous décidiez.

Un titre, une destination

Ce genre musical prend tout son sens en concert. Car il laisse place à la puissance de l’interprétation et de l’improvisation. C’est pourquoi nous avons choisi de vous faire découvrir des versions lives de leurs morceaux.

Chaque titre de « Humans In A Pool » est un voyage vers un pays. À la première écoute de leurs chansons, nous avons de suite penser à des groupes comme YinYin mais aussi à Altin Gün, L’Éclair, Los Orioles, The Mauskovic Dance Band etc.

L’album commence par le morceau « Akihi »: rythmique cumbia, synthé aux accents anatoliens, flûtes de pan et traversière qui apporte la touche latino. Clairement, le groupe annonce la couleur, c’est un melting-pot d’influences, qui se mélangent sans complexe et surtout avec subtilité.

Le deuxième morceau qu’on vous présente est « Sterndüne »: plus psychédélique, rythmique plus tribale, guitare électrique cosmique et la flûte de pan qui permet de faire l’unité avec le titre précédent.

Le troisième morceau à découvrir est « Pink Glass »: chanson qui marque une transition dans l’album. Sonorité plus folk, guitare électrique aérienne, mais toujours la flûte de pan qui marque l’unité des morceaux. C’est toujours aussi efficace et hypnotique.

Le dernier morceau qu’on a choisi de vous faire écouter est « Sarajevo »: titre clairement dans la tradition du rock turc. Rythmique rock avec des accents de musique traditionnelle turque. C’est un voyage dans l’orient d’hier et d’aujourd’hui.

Le béguin, ça ne s’explique pas vraiment ! On l’a ou on l’a pas. Pour nous, ça a été le béguin instantané. La musique du groupe a trouvé le chemin de notre cœur. Takeshi’s Cashew n’est qu’au début de son histoire mais il nous propose déjà un excellent 1er album au groove unique et cosmique. Nous sommes impatients de les voir en live et surtout de voir la suite du voyage qu’ils vont nous proposer. Nous vous laissons entre leurs mains, en espérant que le béguin vous emporte loin !

Écrit par :

Aina dit l’aigleguerrier/ Rédacteur en chef- Chroniqueur : Ma vie est un Meltingpot de rencontres, d’univers différents. J’aime refaire le monde au comptoir des possibles, discuter philosophie jusqu’au crépuscule.

Merci de nous suivre et nous liker ❤️