Autour du monde
Florian Fouchet
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Temps de lecture : 3 min
Départ Angers puis sud de la France
Tout commence en douceur à Angers, ma ville, avec le groupe Simawé qui propose un mélange de reggae-Folk- Blues. Un premier album sorti en 2018 qui nous donne vraiment envie de s’évader. Des notes acoustiques, une voix chaleureuse, le voyage commence.
On descend dans le sud avec les Montpelliérains de Ginkobiloba, groupe de musique du monde avec des chansons en français, anglais et espagnol. Ils ont enregistré deux albums magnifiques Pachamama en 1999 et Mamacita en 2002. Depuis, la chanteuse Marianne Aya Omac poursuit en solo. J’ai choisi le titre La Llorona, chanson traditionnelle mexicaine reprise de multiples fois.
On poursuit en Europe
Portugal :
Terrakota, une musique métissée avec des rythmes qui mélangent les cultures, les langues et les instrus. 4 albums à leur actif, tous aussi bons. Pour info, j’avais découvert ce groupe en 2009 au festival du bout du monde qui a lieu à Crozon, en Bretagne. Si vous aimez la musique du monde, vous ne serez pas déçus.
Pologne :
Un vent d’Est avec Dikanda et leur musique folklorique aux sonorités des Balkans. Je conseille leur album Ajotoro. Mais pour la playlist, j’ai choisi leur reprise du titre Ederlezi de Goran Bregovic. Fermez les yeux pendant 9min.
On continue en Asie
Petit passage par l’Asie de l’Ouest où le trio Joubran, groupe palestinien composés de 3 frères qui nous font partager leurs émotions. Ce sont un peu les Rodrigo et Gabriella de l’Oud. Pour les avoir vu en live, c’est juste magique. C’est pourquoi je vous propose une version live. Mais si vous voulez aller plus loin, vous pouvez écouter le single Supremacy co-produit par Roger Waters où le chanteur des Pink Floyd nous récite un poème.
Un peu plus au Nord, c’est au tour de Yasmine Hamdan, libanaise, pionnière de la musique électronique dans son pays, de nous propulser dans une atmosphère hypnotisante.
Petit séjour en Inde avec Susheela Raman, née à Londres mais d’origine indienne. Son album Salt Rain de 2001 aux sonorités indiennes, occidentales et africaines est mon préféré. Une invitation au voyage spirituel. En live, des morceaux qui vous font planer.
Des Japonais qui font de l’afrobeat. Et oui, le groupe Ajate que j’ai déjà publié sur le groupe avec des instruments pour la plupart en bambou. Magnifique !
Long vol direction l’Océanie
Retrouvons nous en Nouvelle Zélande où le reggae est très présent sur cette île ensoleillée. J’aurai très bien pu choisir Fat Freddys Drop ou The Black Seeds mais finalement ce sera le groupe Katchafire qui a pu partager la scène avec des artistes comme Damian Marley, Steel Pulse, The Wailers. Un reggae joyeux qui nous donne le smile.
Destination l’Amérique
New-York avec le groupe The Frightnrs, premier groupe reggae signé sur le label Daptones. Un premier album (2016) intitulé « Nothing more to say » frôle la perfection. Album qui sera leur dernier car malheureusement le chanteur est décédé avant même sa sortie. On a l’impression d’écouter du rocksteady des années 60. Si vous êtes fan de reggae et que vous ne connaissez pas, allez vite les écouter.
Dirigeons nous en Amérique du Sud et plus particulièrement au Brésil. Agé de 24 ans et déjà 4 albums, Mestre Miguel Anderson nous réchauffe avec son titre « No Hoje E Na Hora », un son mêlant cuivre, percussions et guitare. Allez-y, dansez !
Afrique pour un long séjour
Sénégal
Pays chaud à mon cœur pour y avoir passé 5 semaines, avec Orchestra Baobab, groupe de légende fondé il y a 50 ans, un mélange de rythmes latino, de sonorités africaines et d’influences soul et jazz.
Guinée
Mon gros coup de cœur, la chanson Kadia Blues de l’Orchestre de la paillote est une pure merveille. Un son authentique avec un jeu de guitare qui nous transperce. Puis Super Mama Djombo. Des textes engagés qui leur ont valu de brefs séjours en prison. Comme par exemple leur tube « Dissan Na M’Bera » qui évoque les gros bolides de l’État roulant à tombeau ouvert et manquant d’écraser les passants sur le bas-côté.
Zimbabwé
C’est triste de découvrir une artiste puis de s’apercevoir qu’elle est décédée à seulement 37 ans !!! Chiwoniso excelle au m’bira ou sanza, ce petit instrument spécifique des griots dit piano à pouces. Le morceau « Zvichapera » est son titre posthume enregistré en 2003.
La Réunion
où j’ai posé mes valises pour vous présenter 3 artistes :
Maya Kamity a grandi avec le maloya réunionnais. Son premier album est un mélange de folk et de soul. Sur son titre Ansanm, on sera bercé par la douceur de sa voix, accompagné d’un Ukulélé et de percussions.
Vibrer sur cette pépite de 1978 de Sulette avec le titre P’tit courage. Je l’ai entendu sur une radio locale et je n’ai pas hésité à la shazamer. Elle n’est autre que la nièce de René Lacaille, bien connu sur l’île de La Réunion et qui a notamment comme instrument de prédilection l’accordéon comme notre cher Aina dit Aigle guerrier
Enfin, cet autre pépite avec la voix chaleureuse de Gwendoline Absalon qui nous berce sur son titre La Diva de la Morna, une révérence à la grande Césaria Evora. J’en ai encore des frissons.
La transition est tout faite pour se diriger au Cap Vert et rencontrer Lura, né à Lisbonne de parents Cap-verdiens. Une musique aux rythmes africains et des chants en créole. Sur son titre Alguem di alguem, vous allez pouvoir danser sur un rythme cadencé.
Je finirai ce voyage par Le Chant de la Paix chanté en 3 langues yiddish, Rom et arabe dans une démarche de réconciliation entre les peuples. J’ai choisi la version que l’on retrouve dans Swing, film de Tony Gatliff, réalisateur dont j’apprécie beaucoup les films.